vendredi 27 novembre 2009

Toujours plus haut.



Google a relayé une photo à connotation raciste de Michelle Obama, que je me garderai bien de relayer à mon tour.

Mais la société n'a fait que son travail, en reflétant l'état actuel du Web, tel que publié par des acteurs plus ou moins défendables.

M. Séguéla avait déjà défrayé la chronique début février en affirmant sur France 2 que "si on n'a pas de "Rolex" à 50 ans, on a raté sa vie". Répondant aux protestations déclenchées, le publicitaire avait présenté ses excuses sur Canal+, estimant que "c'était la plus belle connerie de (sa) carrière".


Toujours plus haut, toujours plus fort, il récidive en préconisant un boycott de Google en représailles de la photo dont elle s'est faite écho.




On ne sait plus quelle est la plus belle connerie de la carrière de ce gars-là.





jeudi 22 octobre 2009

Toutenkarton, ça pue les colins.

D'après la Bible (Wikipedia): Une momie est un cadavre qui a été préservé de la destruction et de la putréfaction pour des raisons naturelles ou par des techniques humaines.

Forte de cette définition, la très industrieuse famille Klakson veut faire du beurre de contrebande avec "This Is It", le prétendu testament posthume du "King Of Pop".

Après tout, FR3 a bien fait de même avec le cadavre de Horst TAPPERT.

Michael Klakson, Derrik, Toutenkarton, même combat!

Mais, malgré les progrès des techniques humaines depuis l'époque des pharaons, cadavre ou pas, la putréfaction, ça pue quand même.

samedi 10 octobre 2009

Quand on me parle Bach, je sors mon Mozart.

L'art fondamental des Beatles n'est pas d'avoir écrit des chansons merveilleuses, mais repose sur la création d'un genre musical original, intégralement supporté par le disque vinyle, où les sonorités étaient sciemment déconnectées de la musique "live".





















Il serait donc décent de ne pas trahir leurs intentions en prétendant fournir une "musique que les créateurs auraient voulus", et de ne pas faire parler les morts.

Il est évidemment tentant de se référer aux bandes magnétiques originales "monitorées" aux écouteurs, pour décréter que la sonorité voulue doit être travaillée pour être fournie au petit peuple.

Après tout, les charcutiers fournissent bien du saucisson.

Stop!

John Lennon et Georges Harrisson écoutaient et jugeaient les "masters" gravés, au travers de chaînes, certes évoluées, mais relativement traditionnelles.

Leur volonté était donc de modeler leur oeuvre au travers de ce medium (singulier de media), et non de fournir de la chaire à saucisse pour futurs chirurgiens.

Quand à Paul McCartney et Ringo Star, ils ont laissé leurs droits à la succession de Michael Klaxon, lui-même fort refroidi. Ils n'ont donc rien à susurrer pour défendre un bifteck qu'ils ont laissé stupidement filer.

Après la version CD, déjà critiquable, il est hors de question d'écouter une version "remasterisée" (sic) des Beatles, au nom du pèse, du fric, et du saint profit.

Jacques Lousier à déjà massacré Bach par incapacité à être pianiste de jazz. Mozart est mis en comédie musicale par incapacité des français à faire vivre le genre.

Ne profanons pas d'autres tombes.

lundi 21 septembre 2009

Question de principe

Ma concierge, qui a de l'instruction, des bons principes (et des grands sentiments), règle ses comportements selon une découverte contemporaine, le très "tendance" principe de précaution.

Dès lors, elle s'est mise à pourchasser les antennes de téléphonie mobile et autres Wi-Fi du quartier d'une haine épistolaire et verbale qu'elle a déversée à l'encontre des autorités municipales.

Les avantages de ce type d'ersatz de pensée étaient qu'il lui donnaient un sentiment d'accord avec la morale de l'homme de la rue et qu'il emplissait totalement les capacités de son neurone.
Son vocabulaire s'est même vu enrichi de néologismes étranges ou le trop simple "danger" a été promu en explicite "dangerosité potentielle", et le roturier "concierge" en noble "gardienne d'immeuble", voire en princier "intendante de résidence".
Chez elle, radio et télévision se sont mises apparemment à fonctionner sans propagation d'ondes électromagnétiques, et son "épicier discount" semblait miraculeusement lui livrer de la nourriture non "Bio", mais exempte de pesticides, fongicides et autres adjuvants agricoles à la nocivité avérée.

Insidieusement, son rêve de précaution s'est substitué à la réalité existentielle.

Mais là où le bat a blessé l'ânesse, fut le jour où elle s'est aperçue que ce sacré principe de précaution lui interdisait de ... traverser la rue.

dimanche 13 septembre 2009

Il n'y a plus de saison.

Serait-ce l'effet de la bombe, ou des gaz à effet de serre?

Ne cherchez pas brave consommateur de météorologie médiatique: C'est l'effet papillon, du aux météorologues amateurs qui sévissent sur nos ondes.

Ces ignares ignorent en effet:
  • qu'il existe des effets météorologiques nocturnes qui intéressent bougrement nos cultivateurs,
  • que nul ne possède un pluviomètre d'un mètre carré permettant de mesurer des "litres au mètre carré",
  • qu'approximativement une heure sépare les levers et couchers de soleil aux extrémités orientales et occidentales de la France,
  • que les termes "de saison" constituent un qualificatif, mais pas un adjectif,
  • qu'une température peut être "basse" ou "élevée", mais en aucun cas, ni "chaude" , ni "froide",
  • que les thermomètres au mercure sont interdits à la vente
  • que, pour un physicien, une vitesse puisse certes se mesurer en "kilomètre par heure", mais pas pour l'auditeur moyen, qui fonce à cent "kilomètres heure" dans la bagnole,
  • qu'une température ne peut être mesurée qu'à l'ombre, les éventuelles températures "au soleil" dépendant de ... la couleur du thermomètre,
  • à que, même Johnny le sait.
Je vous laisse juger de la pertinence du commentaire suivant, prototype du "bulletin météo" usuel:

"Aujourd'hui les températures ont été de saison (sic), malgré un vent de trente kilomètres par heure (sic) et une pluviométrie de 15 litres au mètre carré (sic).

Ce soir le soleil se couchera à vint heures (sic), pour se lever à sept heures du matin (sic)".

Le mercure indiquera (sic) des températures à l'ombre (sic) plus chaudes (sic)."

Et vous voudriez que le temps qu'il fait (ou fera) s'écoule comme un long fleuve tranquille?

jeudi 10 septembre 2009

A voté, ... en touche.

10 sep 2009 Par Jean-Noël Nicolau:

"Et c'est reparti pour un tour. Après avoir été en partie censurée par le Conseil Constitutionnel, la loi sur le téléchargement illégal sur internet, dite Hadopi, va repasser devant l'Assemblée Nationale ce mardi 15 septembre. Le projet de loi se nomme fort convenablement Hadopi 2. Il vient compléter Hadopi 1, en ajustant les points qui avaient refusé par le Conseil. Il s'agira d'une session extraordinaire de l'Assemblée, débutant le lundi 14 septembre.

Après acceptation, une commission mixte paritaire établira une version commune et complète du projet de loi, en suivant la procédure accélérée. Impossible, donc, pour l'instant, de donner une date précise du début de mise en œuvre de l'Hadopi."


Hadopi 1, Hadopi 2, ... Hadopi n.


Il s'agit, pour un mathématicien normalement constitué, d'une suite infinie de termes qui peut (ou non) converger.


Il est certain que la suite existe, en raison du servile acharnement du gouvernement, inspiré (sic) par un magicien aux pouvoirs, souvent bénéfiques, mais démesurés.


Il est également assuré que la loi vers laquelle convergerait la suite, restera heureusement inapplicable, tout Adopi n obligeant à la création d'une Adopi n+1.


En effet, le principe même de la piratitude (merci Madame Royal) entraîne le législateur a toujours avoir une hystérésis de retard sur le créatif pirate.


Le pauvre législateur, pris dans l'étau des mâchoires "répression impopulaire" et "absence d'imagination", est alors condamné à faire constamment voter "à côté de plaque".

"Hadopi n" sera donc votée à terme, inique comme prévu, mais sans efficacité, voire, totalement inapplicable.


C'est l'Hadopi à perpétuité pour nos malheureux élus.


Heureusement que la sieste adouci leur douleur.


jeudi 3 septembre 2009

L'art d'accommoder les restes.

"Eureka"!
S'est écriée la famille Klakson, très occupée a se partager la galette.

"Nous avons trouvé ce qui pue avec tant d'insistance: on a oublié d'enterrer le king of pop, et maintenant, le congelo déborde. Sommes-nous bêtes?"

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Sitôt dit, sitôt fait. Et la famille rapace, hilare, d'organiser une petite sauterie privée, avec "observation" d'une bienvenue "minute de silence".

Ouf!

Vous pouvez à nouveau rallumer la radio.


La technologie du coup de pied au cul.

De mon temps, au siècle dernier (le vingtième, et pas le dix-huitième, mauvais esprits), un générateur "engendrait" un courant électrique, et la technique progressait à vue d'oeil.

Aujourd'hui, on "génère la technologie", et plus personne ne produit la technique.

"Quelle différence", direz-vous, incrédules?

Un simple exemple, le bien connu "coup de pied au cul":
  • Si je vous conseille de donner un bon "coup de pied au cul" à vote meilleur ennemi, je parle évidemment "technique" du "coup de pied au cul", appliquée à la lutte des classes.
  • Mais si je détaille les diverse manières de donner ce même "coup de pied au cul", je discours sur la technique, et aborde donc la "technologie" du-dit "coup de pied au cul".
Prochain épisode: le très snob et parfaitement inutile verbe "générer".

mardi 1 septembre 2009

Votre accent est-il tonique?

Vous n'entendez rien à l'anglais?
Vous parlez espagnol comme une vache limousine?

Ach so!

Ne paniquez pas, vous êtes seulement victime de francophonite aiguë.
Les symptômes trahissant cette terrible maladie incitent le contaminé à:
  • mettre un maximum d'accents dans la langue écrite,
  • qu'il puise et supprime dans la langue parlée.

En foi de quoi le français lambda se persuade que le chapeau de cime est réellement tombé dans l'abîme, et autres stupidités débitées par le corps enseignant.

Symétriquement, son parler est expurgé des intonations (ou accents toniques) qui font la richesse des étranges langues exotiques ... qu'il est par conséquent incapable de maîtriser.

Claude Hagège a beau se fourrer le doits dans l'oeil jusqu'au coude en dénonçant un prétendu manque de richesse de tessiture du français. Le manque vient en fait de ce transfert d'accent, du parler vers l'écrit.

Les anglais ne s'embarrassent pas de cette tare, en écrivant sans accent, mais en parlant avec un accent tonique remarquablement ... prononcé (évidemment).

Dès lors, ils deviennent maîtres de l'Internet, où les accents sont, soit bannis, soit ornés de "french bidouilles", comme disent les habiles Québécois.

De plus ils entraînent le brave francophone au plat parler à entraver que pouic à leur baragoin (si je peux me permettre l'idiotisme populaire, mais parfaitement authentique).

"Voilà pourquoi votre fille est muette", aurait dit Sganarelle.

Mais alors, que faire, docteur?

Vous, rien.
Mais je conseillerais aux profs d'expliquer aux chère têtes blondes (ainsi qu'aux crépues):
  • Que le "î" de "abîme" est une trace actuelle du fait que le "s" de l'antique "abisme" a été perdu, chemin faisant,
  • et que l'anglais s'entend et se parle parfaitement, si l'accent tonique originel est respecté.
Ainsi, les cauchemars autochtones de l'orthographe et des langues étrangères pourraient-ils se dissiper quelque peu.

Je rêve, car il faudrait que les enseignants français enseignent.

lundi 31 août 2009

Si ce n'est lui, c'est donc son frère.

Le Laid de TF1 (ou son alter ego), m'a déclaré un jour, avec le plus grand aplomb:
"Le niveau sonore de nos pubs n'est pas supérieur au niveau des programmes non publicitaires".

En foi de quoi, n'en croyant pas mes yeux, j'ai immédiatement couru faire vérifier mes oreilles chez l'ophtalmo le plus proche.

"Rassurez-vous, brave et honnête quidam", a déclaré l'homme de l'art, "votre appareil auditif est en parfait état, même si votre appareillage intellectuel (en clair: mon neurone) laisse désirer. Vous auriez en effet du comprendre: le niveau maximal de nos pubs est le même que celui des programmes ordinaires. Mais grâce à la merveilleuse "compression de dynamique", le niveau sonore de nos pubs est TOUJOURS maintenu au maximum, pas plus fort que le niveau maximal ordinaire".
"Mais, la prochaine fois, consultez plutôt un "oreillologue", vulgairement appelé "oto-rhino".

CQFD.
Merci, habile homme de l'art.
Merci, machiavélique Le Laid.

dimanche 30 août 2009

La logique indécidable des sondages

Tout le monde connaît le paradoxe du menteur.
Un individu déclare "je suis menteur".
S'il l'est réellement, alors sa déclaration est fausse, et il n'est donc pas menteur.
C'est le type de déclaration à la véracité indécidable.

Le mathématicien féru de logique binaire ne s'en embarrasse pas, en décrétant tous simplement qu'il s'interdit de même penser à une telle phrase.

Mais la vie courante nous entraîne dans des dilemmes indécidables, dans lesquels nous nous empêtrons:
  • comment faire confiance aux conseils soi-disant avisés d'un périodique spécialisé, qui vit de la publicité des marques qu'il juge?
  • pourquoi suivre les conseils d'un commentateur boursier, qui devrait théoriquement être milliardaire, se prélassant au soleil de Antilles, seulement vêtu d'un simple téléphone?
  • un sondage d'opinion étant toujours commandé par un CLIENT, le FOURNISSEUR est toujours sensé fournir ce qui plaît au-dit CLIENT. Et vous voudriez que les résultats du sondage soient crédibles?
Pourtant, vous et moi sommes régulièrement dupes de telles arnaques, ... et on en redemande.


Professeur Maboule va encore frapper.

"Pour faire chier les mômes"!

Telle est la justification de la vocation de "maîtresse" symboliquement mise par Raymond Queneau dans la bouche de Zazie.

Telle est la mission que se sont donnés nos valeureux enseignants qui vont bientôt déferler en meute serrée sur nos malheureux bambins.

Et l'autre qui voulait réformer ...

samedi 29 août 2009

Les marronniers fleurissent tous les jour.

Pour les fragiles du bulbe, je rappelle qu'un "marronnier" est un sujet récurrent, qui permet a tout journaliste de publier un papier pertinent à chaque fois qu'il n'a rien à écrire d'original (souci quotidien).

En foi de quoi, à chaque printemps que Dieu fait, il écrit que "les marronniers sont en fleurs sur les Champs Elysées".

Son problème est que le printemps n'est pas de mise tous les jours.
Les journalistes se sont alors concertés et, devant les réticences du printemps à perdurer, ont inventé le marronnier perpétuel.

J'ai nommé le grand (sic) Michael Jackson, promu en marronnier inépuisable.

Par exemple,
  • on feint d'être pétrifié pendant des mois de son surprenant décès,
  • puis on réinvente périodiquement les cause du décès, même si chacun les connaît depuis juin, et surtout les prédit depuis des lustres,
  • enfin, on compte les dollars qui en découlent inéluctablement, occupation à jamais pérenne, sauf improbable retour du petit peuple à la réalité.
On se demande comment Michael Jackson a eu le front de résister si longtemps.
Peut-être était-il mort depuis des années, sans que personne ne s'en aperçoive?

De quoi j'me mail?

La suite au "comment parler couramment le glandfais" ne s'est pas fait attendre.
Un candide correspondant m'écrit en effet: "veuillez excuser cet émail".

Je connaissais déjà: "email", "mail", "mèl", "mèle" et autres atrocités byzantines.
Voilà t'y pas qu'on me donne du "émail" plus ridicule que nature.

Je ferai en effet remarquer que:
  • les anglophones prononcent "imail" pour la graphie "email", et non "émail"
  • quand à "mail" et "email", tous deux viennent du français de France "malle" (postale).
Pourquoi donc se torturer à inventer des néologismes abs-cons?

Pour ma part, je reste chez moi en écrivant "mail" ou "email", sans nul besoin de partir en jactance.

vendredi 28 août 2009

Français, franglais ou glandfrais?

Cela va sans dire, mais ça va encore mieux en le disant:
  • seuls le sucre ou le pétrole sont "raffinés", mais jamais votre humble personne,
  • votre batterie peut être "en charge de ...", mais un ministre français ne peut qu'être "chargé de ...",
  • pourquoi "produire", et sa centaine d'équivalents, sont-ils réduits au seul l'anglicisme "générer"?
Ce "parler vrai" pour journaliste de TF1 peut même s'envenimer, comme nous le verrons d'ici peu.

A suivre.

HADOPI va nous re-menacer, incessamment sous peu.

Il semble irréfutable que le projet HADOPI soit absurde et scandaleux, et qu'il échouera donc à terme.

Si on ajoute le fait que l'Internet possède des facultés d'imagination collective et de réactivité bien supérieures à celle de tout législateur, on se demande pourquoi le gouvernement tient absolument à s'enferrer dans cette voie. La réponse est vraisemblablement de nature bassement démagogique et à courte vue.

Mais, pour ce qui concerne les chefs d'entreprise semblant intéressées par la réussite du projet, on peut supposer qu'ils ne sont pas assez bêtes pour croire à l'efficacité de mesures rapidement destinées à l'oubli. Serait-ce qu'ils ne désirent que prolonger de quelques mois leur position devenue intenable pour cause de bévue tenace?

La gauche serait-elle dans le même état?
Je n'en crois pas un mot (ou alors un tout petit).

Dans tous les cas, il va y avoir du sport.

Coucou, me revoilà.

Les socialistes, dont je faisais partie, m'ont lassé.
Je n'ai donc pas postulé à une reconduction de mon inscription.

Mais voilà-t-y pas qu'ils se réveillent (mollement), pour instaurer une éventuelle "primaire".

D'après france2.fr:

Martine Aubry a donné vendredi après-midi le coup d'envoi de l'université d'été du PS en annonçant une convention extraordinaire des statuts du parti avant l'été 2010 et une "consultation militante" le 1er octobre pour "fixer le cap de la rénovation".

Elle a précisé qu'une décision sur les primaires serait prise "sûrement" au premier semestre 2011.

"Je crois comprendre que beaucoup nous ont rejoints", notamment sur la question des primaires ouvertes pour désigner le candidat du PS à la présidentielle de 2012, a déclaré la maire de Lille.

Les décisions et propositions de Martine Aubry
"Alors, eh bien, on va la faire" cette rénovation, "mais elle va être profonde, de A à Z, de C comme cumul des mandats jusqu'à P comme primaires. On va y aller, allons-y!", a-t-elle lancé sous les applaudissements des militants.

Attendez-vous à une Belle foire d'empoigne entre les candidats à l'investiture primaire, sans compter sur les douloureux préliminaires concernant les modalités des votes.