dimanche 13 septembre 2009

Il n'y a plus de saison.

Serait-ce l'effet de la bombe, ou des gaz à effet de serre?

Ne cherchez pas brave consommateur de météorologie médiatique: C'est l'effet papillon, du aux météorologues amateurs qui sévissent sur nos ondes.

Ces ignares ignorent en effet:
  • qu'il existe des effets météorologiques nocturnes qui intéressent bougrement nos cultivateurs,
  • que nul ne possède un pluviomètre d'un mètre carré permettant de mesurer des "litres au mètre carré",
  • qu'approximativement une heure sépare les levers et couchers de soleil aux extrémités orientales et occidentales de la France,
  • que les termes "de saison" constituent un qualificatif, mais pas un adjectif,
  • qu'une température peut être "basse" ou "élevée", mais en aucun cas, ni "chaude" , ni "froide",
  • que les thermomètres au mercure sont interdits à la vente
  • que, pour un physicien, une vitesse puisse certes se mesurer en "kilomètre par heure", mais pas pour l'auditeur moyen, qui fonce à cent "kilomètres heure" dans la bagnole,
  • qu'une température ne peut être mesurée qu'à l'ombre, les éventuelles températures "au soleil" dépendant de ... la couleur du thermomètre,
  • à que, même Johnny le sait.
Je vous laisse juger de la pertinence du commentaire suivant, prototype du "bulletin météo" usuel:

"Aujourd'hui les températures ont été de saison (sic), malgré un vent de trente kilomètres par heure (sic) et une pluviométrie de 15 litres au mètre carré (sic).

Ce soir le soleil se couchera à vint heures (sic), pour se lever à sept heures du matin (sic)".

Le mercure indiquera (sic) des températures à l'ombre (sic) plus chaudes (sic)."

Et vous voudriez que le temps qu'il fait (ou fera) s'écoule comme un long fleuve tranquille?

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