lundi 21 septembre 2015

On a bien viré Montebourg ?

Montebourg a dit la vérité.
Il a été exécuté.

Macron aussi, a dit la vérité.
Il été mollement retoqué.

Pourquoi cette différence de traitement ?

C'est tout simple, Macron a dit tout haut ce que "Bob l'éponge" et "le sympathique catalan" pensent tout bas.
La voix de son maître
Officiellement on n'est pas d'accord.
Officieusement .... heu ???

Il ne lui manque plus que le titre de "porte-parole du gouvernement".

Mais les fonctionnaires votent en 2017, ... surtout eux.

Pourvu que ça dûre!

vendredi 4 septembre 2015

Les caprices de la météo.



Le sympathique diplômé (en 1971) de l'institut de droit rural et d'économie agricole. 

Il est de bon ton dans les médias (sic), de confier la lecture du bulletin météo - peaufiné par des spécialistes - à des mannequins béotiens tout juste capables d'ânonner une dépêchè ... et, malheureusement, de l'interpréter à leur néfaste guise.
Ce qui nous vaut l'enfilage prévisible de perles erronées, mais également des déclarations surprenantes de médiocrité, sous diverses rubriques:
  • la température: comme chacun le sait (ou le devrait), la température est le résultat d'une mesure effectuée à l'aide d'un thermomètre, instrument de mesure, en principe exempt d'état d'âme.
    Le résultat de la mesure ne devrait concerner que la température le l'air, le terme de "
    température à l’abri" n'étant qu'un pléonasme pour "température".
    En effet l'hypothétique "
    température au soleilne peut exister, car tributaire (entre autres)
    • de l'ensoleillement local,
    • de la couleur du thermomètre,
    • du vent,
    • ... etc.

      Parmi les avatars nosocologiques, on peut trouver:
      • "température chaude" pour "température élevée".
        En effet, il ne viendrait à personne l'idée de parler d'une "
        chaleur chaude" ou d'une "chaleur froide". Singeant la loi, "dura temperatus, sed temperatus" (latin de gargote, même pas "de cuisine"), "la température est rude, mais c'est la température", ni chaude ni froide, simple résultat d'une impartiale mesure.
      • la température est "de saison", pour la température est "conforme à la saison", atrocité fautive sous deux aspects:
        • grammaticale: "de saison" n'est en aucun cas un adjectif,
        • sémantique: la température mesurée ne peut qu'être un résultat de la saison où la mesure est effectuée.
      • "la température ressentie", faux ami hautement subjectif, tributaire:
        • de la température proprement dite,
        • de l'ensoleillement et du vent locaux,
        • mais surtout de l'humeur et des vêtements du locuteur.
  • le vent: sa vitesse est souvent sujet à la prétention pseudo-scientifique qui voudrait la mesurer en "kilomètre par heure", au lieu du simple (mais populaire) "kilomètre à l'heure" (souvent verbalement abrégé en "kilomètre heure", ou du réellement scientifique "mètre par seconde".
  • la pluie:
    • au grand dam des jardiniers et autres cultivateurs, et aux dépends de Dame Nature et de la cohérence des prévisions entre deux jours consécutifs, aux dires des pécores, jamais il ne pleuvrait la nuit.
    • Et si le jour se lève, on s'obstine à mesurer la quantité de pluie éventuellement déversée en ampoulés "litres par mètre carré" au lieu de "hauteur d'eau".NB: on peut faire remarquer qu'il est relativement rare de posséder un pluviomètre de un mètre carré, accompagné d'une écope de un litre.
      Rien n'y fait, "
      5 centimètres d'eau" étant beaucoup moins impressionnants que "50 litres d'eau au mètre carré", pourtant théoriquement équivalents.
Déjà, jadis, le pseudo-météorologue Alain Gillot-Pétré nous abreuvait de ridicules:
  • "températures mitigées" (probablement par le célèbre mitigeur de températures, appareil breveté SGDG ?),
  • ou de "températures monocolores" (pourquoi pas unichromes ?),

    mais ses successeurs ne mollissent pas.