lundi 27 octobre 2008

Le laid de TF1

" Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).

Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).

Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. "

Maniant avec autant d'habileté la truelle du BTP que celle de la franc-maçonnerie, Patrick Le Lay gâche pourtant le métier en avouant tout haut, ce qu'il pense tout bas, très bas.

Vous êtes donc prévenus: TF1 vous prend pour des cons, de la volaille nourrie aux hormones de lessive, crème anti-ride et boissons exotico-chimiques.

"Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible", mais dans quel état?

Et les autres chaînes? caquetez-vous.    

Le moule est unique, ma brave dame (Le Lay aussi). Les autres directeurs sont seulement plus discrets. Et Le Lay, remercié par Bouygues, est remplacé par un Nonce, pas plus apostolique, mais à la discrétion plus romaine.

Il faut en prendre votre parti: nous sommes tous des ménagères de moins de cinquante ans.

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