Cigarette évincée, alcool décrié, les accros brandissent le drapeau de la liberté entravée, le spectre de la dictature du politiquement correct, la menace du totalitarisme rampant.
Quand j'écris "les "acros", je devrai plutôt écrire "les accros survivants, et suicidiares", ou bien "les accros pollueurs refoulés, mais pervers".
J'ai moi-même été dangereusement contaminé par ces addictions pernicieuses, mais je me suis énergiquement soigné.
Mais quid des accros de la croissance forcenée, dopée au mondialisme galopant ?
Vont-ils nous condamner à tous mourir heureux, heureux de péter dans la soie qui tapisse la lénifiante consommation ?
Non, malgré leurs hauts cris d'intoxiqués, il faudra bien qu'ils change de paradigme, si confortable qu'il se travestisse.
Comme les fumeurs et les alcooliques, la transformation de l'économie écologique les mettra au pas.
J'entends déjà les hurlements hystériques des soi-disants scientifiques négationnistes, bernés par les fables du dégraisseur de mammouths. Heureusement que leurs pairs les ont désavoués.
